© Lorem ipsum dolor 2012
LA MONTAGNE PELEE
La Montagne Pelée est l’un des neuf volcans de l’arc récent des petites
Antilles. Il résulte de la subduction de la plaque atlantique sous la
plaque caraïbe et s’est édifié en trois phases successives
Le sommet de la montagne Pelée
350 00 ans, phase " Paléo Pelée
La première, ou phase " Paléo Pelée ", est celle de la construction d’un
édifice constitué par l’accumulation d’agglomérats chaotiques ou
stratifiés résultant de l’auto fragmentation de laves massives.
Les principaux témoins de ce volcanisme se retrouvent au nord du
volcan entre les villages de Macouba et de Grand Rivière, et, au sud-
ouest, au niveau du Tombeau des caraïbes. Le début de cette phase se
situe probablement entre 300 000 et 400 000 ans. Elle a été suivie
d’une longue phase de repos durant laquelle se sont creusées de
grandes vallées.
100 000 ans, " phase intermédiaire "
La deuxième phase, ou " phase intermédiaire ", débute vers 100 000
ans et s’interrompt vers 20 000 ans. Elle se traduit par l’émission de
nombreuses nuées ardentes de type Saint Vincent résultant de
l’écroulement de colonnes éruptives à magma relativement basique.
Ces écroulements empruntent les vallées creusées lors de la première
phase. En outre, à la deuxième phase peut-être attribuée la formation
d’une caldeira dont ne subsiste actuellement que le rempart nord
(Morne Macouba).
13 500 ans, " phase récente”
La troisième phase, ou " phase récente ", débute après une
période de calme relatif il y a environ 13 500 ans. A l’heure
actuelle, une trentaine d’éruptions magmatiques ont pu être
répertoriées. L’activité se caractérise par l’alternance d’épisodes
ponceux (retombées pliniennes et coulées de ponces) et
d’épisodes à nuées ardentes péléennes, associées à la mise en
place de dômes visqueux. Depuis, la découverte des Antilles par
C. Colomb, quatre éruptions ont eu lieu. Celles de 1792 et 1851
étaient des éruptions phréatiques tandis que celles de 1902 et
1929 étaient magmatiques.
SON OBSERVATOIRE
. Après l’éruption de la montagne Pelée le 8mai 1092, Alfred
Lacroix fut dépêché en Martinique pour étudier le volcanisme de
la Pelée. Il fit construire un observatoire composé d’une modeste
case avec des instruments de mesure sur le morne des Cadets.
Devant l’inactivité du volcan, il cessa toute activité. Quatre ans
plus tard, la Pelée se manifestait par l’éruption de 1929. La
décision fut prise de construire un observatoire permanent sur le
morne Moustin, face au premier. La mission fut confié à
l’architecte Louis Caillat (1901-2002), et la construction à
l’entreprise M. Dormoy associé à M. Selves. Le bâtiment qui
rentre dans le cadre de l’architecture moderniste de la Martinique
fut livré en 1935
. Les matériaux nécessaires à la construction de l’édifice ont
été acheminés à partir d’une structure située sur la
départementale N°1 en contrebas du morne des Cadets, à
l’aide d’un système de poulie. Les vestiges de ce bâtiment,
sont encore visibles sur la route de Fonds Saint-Denis.
L’autre particularité de cet observatoire, c’est son
sismographe de 20 tonnes fabriqué par Alfred de Quervin et
son collègue Auguste Piccart, et installé en même temps que
le bâtiment
SES RISQUES
Les éruptions de la Montagne Pelée sont donc relativement peu
fréquentes. Ceci est lié au faible taux de subduction de la
plaque atlantique sous la plaque caraïbe. En revanche, les
éruptions de ce volcan sont violentes et destructrices. Celle de
1902 a sinistrement montré combien les populations étaient
exposées et la surveillance du volcan est indispensable.
IPGP- INSU - Observatoire de la Montagne Pelée
Les éruptions de la Montagne Pelée sont donc
relativement peu fréquentes. Ceci est lié au faible taux de
subduction de la plaque atlantique sous la plaque caraïbe.
En revanche, les éruptions de ce volcan sont violentes et
destructrices. Celle de 1902 a sinistrement montré combien
les populations étaient exposées et la surveillance du
volcan est indispensable
(IPGP- INSU - Observatoire de la Montagne Pelée)